Bonjour à tous,
Après un petit séjour à Paris (que je vous raconte au plus vite, promis !) je vous retrouve avec un peu de news du côté de mes lectures. J’avais glissé dans mon sac à dos « Avant toi » de Jojo Moyes. J’avais vu le film au moment de sa sortie, il y a trois ou quatre ans je pense. J’avais adoré l’adaptation, mais j’étais curieux de lire l’oeuvre originale. Et je n’ai pas été déçu.
J’ai même assez vite dévoré la suite et je tente de résister à l’achat du dernier (je sens que cette résistance ne va plus tenir longtemps). Mais sans plus attendre, je vous propose de nous plonger au coeur de l’Angleterre à la rencontre de Lou et de Will.
Résumé :
Lou est une fille ordinaire qui mène une vie monotone dans un trou paumé de l’Angleterre dont elle n’est jamais sortie. Quand elle se retrouve au chômage, elle accepte un contrat de six mois pour tenir compagnie à un handicapé. Malgré l’accueil glacial qu’il lui réserve, Lou va découvrir en lui un jeune homme exceptionnel, brillant dans les affaires, accro aux sensations fortes et voyageur invétéré. Mais depuis l’accident qui l’a rendu tétraplégique, Will veut mettre fin à ses jours. Lou n’a que quelques mois pour le faire changer d’avis.
Mon avis
Bon, même si j’avais vu le film et l’avais apprécié, après la lecture du quatrième de couverture et des avis.. Poignants? des grand magazines, j’étais un peu refroidi. Et pourtant, dès la première page je suis happé. Conquis. Le livre ne quitte pas mes mains et les heures défilent. Une première nuit blanche est suivie par quelques heures diurnes. Et quand je repose le roman, je n’ai qu’une envie. Le re-lire. J’ai ri, souri, presque pleuré (juste quelque larmes).
Ce n’est pas l’histoire d’amour qui m’a ému. Sans être mièvre ni gnangnan elle est belle, douce mais tout de même téléphonée. C’est plutôt le rapport entre les personnages qui m’a profondément touché. Leurs relations intrasèques mais aussi leurs histoires, et leurs blessures.
Tout d’abord, on retrouve Louisa Clark, dites Lou. Perchés sur ces haut talons fantaisistes et vêtues de collant abeille. Elle n’a jamais quitté son chez soi et s’est contentée de mettre son cerveau en veille en s’oubliant et en refusant de développer ses capacités en travaillant durant 6 ans dans un petit salon de thé. Elle se retrouve donc à s’occuper de Will, tétraplégique, sans aucune compétences en la matière.
De l’autre coté, on a Will. Ex-Golden Boy de Londres à qui tout réussissait. Paralysé du buste aux pieds suite à un accident impliquant une moto, il se retrouve enfermé dans L’Annexe, espace adapté aux personnes à mobilités réduites mais totalement aseptisé. une cage en somme.
Puis on a quelques adjuvants. Patrick, le petit copain de Lou. Passionné de sport et fin connaisseur du blanc de dinde. Katreena, la petit soeur de Lou, c’est un peu l »intelligente de la famille ». Enfin tout ce petit monde, se croise, se heurte les uns aux autres et au final marque chacun de son empreinte.
L’écriture est si fluide, pleine, simple et pourtant si juste. L’oeuvre soulève également de nombreuses questions de société. La place du handicap dans la société, le droit à la mort, l’assistance à ces personnes, les différences de classes et les conflits de générations sont soulevés tout en restant terriblement juste.
Bref, vous l’aurez compris ce roman sans prétention s’est au final imposé comme un petit coup de coeur et j’ai réellement apprécié me perdre dans ses pages. (au final, sur le temps que j’écrive cet article, le 3e roman a été commandé…. j’avais prévenu, la résistance était faible)
Ma note : 4/5
Après je vous ai dit que j’ai d’abord vu le film et puis lu le livre. J’ai apprécié le film et l’adaptation me semble cohérente et fidèle. Je trouve juste dommage que beaucoup des traits de Lou ait été gommés pour le film, ce qui peut la rendre très nunuche et simple alors qu’elle s’est révélée être bien plus complexe dans le roman…
Sur ce, c’est déjà la fin de cet article ! On se retrouve comme d’habitude Dimanche ! 🙂
360 Degrés Nord 