Bonjour à tous,
J’espère que vous allez bien, que malgré les circonstances toujours aussi folles vous tenez le coup. On se retrouve aujourd’hui pour un article un peu différent et dans une toute nouvelle catégorie qui plus est ! Je me suis dit qu’avant de partager des marques éthiques avec vous, ou toutes réflexions sur le sujet, il était peut-être pertinent de revenir sur mon parcours et mon rapport à la mode. Qui est loin d’être parfait et encore plus loin d’être fini.
Alors préparez-vous une boisson chaude (avec la vague de froid que nous subissons pour l’instant toute chaleur est la bienvenue) et installez-vous confortablement !
Alors avant toute chose, on va pas se mentir, je suis très loin, mais vraiment trèèèèèèèèès loin de la Fashionista. Je pense aussi dire que je suis loin de la Fashion Victim (enfin j’espère). Je n’ai pas de style vestimentaire particulier. J’aime les vêtements bien coupés, assez simples et de bonne qualité. Dans mon cas, la fonction l’emporte sur la forme. (Si vous espériez des looks un peu fou, je suis désolé de vous décevoir mais c’est pas spécialement la bonne adresse)
Pourquoi, bon sang, ai-je décidé d’ouvrir une catégorie FaShIoN sur ce blog ? Parce que le sujet m’intéresse énormément mais aussi parce qu’avec le temps, j’ai accumulé pas mal de ressources ou de notions et que ça peut être intéressant de partager tout ça avec vous et d’échanger sur le sujet.
Ma rupture avec la Fast Fashion
C’est après avoir visionné le documentaire « The True Cost » il y quelques années que j’ai entamé mon processus de réflexion autour de ma consommation de fringues. Avant ça, l’ensemble de ma garde-robe était labellisé H&M, Zara, C&A et autre. Cependant je n’ai jamais eu une penderie démesurée et pleine à craquer. Minimaliste avant l’heure ou pas spécialement intéressé, ma pièce la plus folle devait être un jeans à trous ?
Bref, ce documentaire m’a clairement ouvert les yeux et je me suis juré de ne plus mettre les pieds dans une enseigne de fast-fashion (à l’exception d’un craquage il y a plus de 2 ans à Hong-Kong, j’ai tenu). Et puis j’ai perdu pas mal de poids, donc une bonne partie de ma garde-robe ne m’allait plus. C’est à ce moment-là que j’ai commencé à me renseigner sur la Slow Fashion, sur des marques éthiques ou responsables, sur les labels etc. C’était il y a un peu près trois ans.
Une mode responsable pour mec ?
Alors j’ai lu, je me suis renseigné, j’ai demandé à gauche à droite. Et très vite le constat est tombé. Si je voulais autre chose qu’un simple jeans ou un basique t-shirt blanc, ça allait être un peu plus compliqué. Autant pour les femmes, la mode éthique offre presque autant de possibilités que la mode plus traditionnelle, pour nous c’est un peu plus complexe et simple. (NB: Je suis convaincu que la mode n’a pas de sexe et que je ne devrais pas m’arrêter à ça, cependant avec mon 1,85m et ma corpulence, m’habiller chez les femmes c’est juste pas possible)
Et puis j’ai vu les prix. Glups.
Oui, c’est plus cher mais c’est une toute autre qualité. Et l’idée est aussi d’avoir une garde-robe plus réduite mais composée de pièces de bien meilleure qualité que l’on peut garder bien plus longtemps. Mais étant étudiant, ça reste malgré tout un sacré frein. Me poussant à bien réfléchir, choisir, et à vraiment penser chaque pièce.
Haut les coeurs Thib, tu peux le faire, ta garde-robe idéale n’attend pas. (Et ça serait bien d’avoir autre chose que des pantalons bien trop grands à se mettre)
Alors j’ai essayé une marque, et puis l’autre. Je me suis mis aux fripes aussi (meilleure décision de ma vie), j’ai chiné, fouillé, customisé (pas toujours réussi ça mais on y travaille!) et j’ai petit à petit composé ma garde-robe idéale et responsable.
J’ai grandi aussi, et mon style a évolué (évolue toujours d’ailleurs!), mais je pense avoir trouvé plus ou moins ma voie. Ma garde-robe est composée uniquement de pièce en seconde main ou provenant de marques éthiques, avec plus de vêtements éthiques malgré tout.
Alors me voilà, prêt à partager mes réflexions avec vous, mes marques chouchoutes, mes tenues (si vous êtes déjà curieux, ça se passe sur Instagram dans la story à la une « EOOTD »), on verra bien où tout ça va nous menez mais ça va être chouette, j’espère.
Je pense que c’est à peu près tout ? Si vous souhaitez aller plus loin, je vous invite à vous rendre sur la page « Slow quoi ? » pour y trouver une définition plus longue et plus personne de la Slow Fashion ainsi que quelques ressources pour pousser votre réflection plus loin !
C’est la fin de cet article ! J’espère qu’il vous aura plu. Je suis curieux de lire vos histoires à vous sur le sujet. Vous vous situez où ? Est-ce que vous faites attention ? Bref, dites le moi en commentaire.
Prenez soin de vous
