Mes dernières lectures #2

Ayant pas mal de retard dans la rédaction de mes articles, en raison d’une procrastination extrême, je continue d’actualiser cette section des nombreux livres que j’ai eu le plaisir de lire au cours de ces 6 derniers mois. 

Cette semaine, je vous propose 3 livres qui m’ont pour la plupart bien plu et qui m’ont accompagné lors de mon interrail de cet été (si vous voulez plus d’infos sur ce voyage cliquez-ici). Ils sont donc pour moi assez spéciaux car ils renferment pleins de souvenirs.


Into the Wild de Jon Krakauer

Résumé

En 1992, le cadavre d’un jeune homme est découvert dans un bus abandonné en Alaska, au pied du mont McKinley, loin de tout lieu habité.
Fils de bonne famille, Chris McCandless aurait dû en toute logique devenir un Américain bien tranquille à l’avenir sans surprise. Mais, dès l’obtention de son diplôme universitaire, il décide de partir à l’aventure. Après avoir fait don de ses économies à une oeuvre humanitaire, il entame son périple sous un nom d’emprunt avec sa vieille voiture, qu’il abandonnera un peu plus tard.
Il sillonne le sud des Etats-Unis, subsistant grâce à de menus travaux, avant de réaliser son grand projet: s’installer au coeur de l’Alaska, seul, en communion avec la nature. Mais on ne s’improvise pas trappeur, ni homme des bois…

Mon avis 

Un grand classique et je me devais en tant que bon backpacker que je suis, de le lire. Qui n’a jamais rêvé de tout quitter et partir loin, à la découverte du monde, de soi, avide de vivre des expériences fortes ?

Christopher McCandless l’a fait, avec ses défauts, ses erreurs mais il l’a fait ! Cri de protestation envers notre société de consommation, de paraître et au final parfois bien vide de sens, il a tenté un retour vers l’essentiel, vers le vrai.

Si j’ai eu du mal au début à m’identifier à lui, j’ai réussi au bout d’une centaine de page à réellement être avec lui. J’avais l’impression d’être avec lui dans les gorges du Grand Canyon, à ses cotés dans les grands champs du Dakota et de découvrir avec lui les longues plaines givrées de l’Alaska. Il y a je trouve dans le style une manière très réaliste de représenter les lieux et cela nous permet de facilement les projeter.

Si le contenu m’a beaucoup plu je n’ai pas particulièrement apprécié le style qui manque de simplicité, j’ai particulièrement détesté les premiers extraits du journal intime de Chris. En même temps, parler de soi en « il » en dit long sur l’ego du locuteur… J’ai lu la traduction, peut-être que le texte original est plus intéressant. N’ayant pas eu la chance de la trouver, la française m’a tout de même amplement contenter. On m’avait énormément parler de ce livre, vantant ses mérites. Même si le fond est bon, je n’ai pas trouvé ce livre si exceptionnel que ça.

 

Ma note : 3/5


Le temps est assassin de Michel Bussi

Résumé 

Eté 1989
La Corse, presqu’île de la Revellata, entre mer et montagne.
Une route en corniche, un ravin de vingt mètres, une voiture qui roule trop vite… et bascule dans le vide.
Une seule survivante : Clotilde, quinze ans. Ses parents et son frère sont morts sous ses yeux.
Eté 2016
Clotilde revient pour la première fois sur les lieux de l’accident, avec son mari et sa fille ado, en vacances, pour exorciser le passé.
A l’endroit même où elle a passé son dernier été avec ses parents, elle reçoit une lettre.
Une lettre signée de sa mère.
Vivante ?

Mon avis :

Thriller addictif, je l’ai dévoré en quelque jours. Que ce soit tant au niveau des personnages, du style ou encore de l’histoire, j’ai adoré ce livre ! Je suis déjà un fan de Bussi mais là une nouvelle fois, il m’épate…

Ce qu’il y a de dingue dans ses livres c’est que tout au long de l’histoire on ne sait pas comment ça va finir et à chaque fois on est surpris par la tournure finale. Un petit détail caché page 67 se révèle crucial pour la résolution de l’intrigue page 436.  Son écriture est aussi hyper agréable à lire et permet de rentrer facilement dans ses histoires.

Ici on suit l’histoire de Clothilde qui retourne en Corse, plus de 25 ans après un incident mortel qui a couté la vie à toute sa famille. Une fois arrivée, toutes sortes de coïncidences des plus en plus étrange vont survenir. Des vieux amis surgissent de l’ombre, des histoires de familles sont sorties du placards et tout mène à cette constatation, l’histoire va-t-elle se répéter ?

Je me suis vraiment fort attaché aux personnages de Clothilde mais aussi à son grand-père, vieux corse qui refuse de voir sa terre autrefois sauvage se transformer en attrape-touriste. j’ai apprécié également les retours en arrière, au travers du journal intime de Clothilde, à l’époque de l’accident. Cela renforce l’impression que la barrière entre passé et présent est de plus en fragile et que l’histoire va peut-être se reproduire.

En bref, comme à chaque fois, Bussi me surprend, m’accroche et me fait plaisir.

Ma note : 4/5


La couleur des sentiments de Kathryn Stockett

Résumé

Jackson, Mississippi, 1962. Dans quelques mois, Martin Luther King marchera sur Washington pour défendre les droits civiques. Mais dans le Sud, toutes les familles blanches ont encore une bonne noire, qui a le droit de s’occuper des enfants mais pas d’utiliser les toilettes de la maison. Quand deux domestiques, aidées par une journaliste, décident de raconter leur vie au service des Blancs dans un livre, elles ne se doutent pas que la petite histoire s’apprête à rejoindre la grande, et que leur vie ne sera plus jamais la même.

Mon avis 

Ce roman fait partie de ces livres qui m’ont profondément marqué et plu. Que ce soit au niveau du style, des personnages ou même de l’histoire, tout était excellent. Si vous ne connaissez pas du tout ce livre, ce qui est peu probable vu le bruit qu’il a fait lors de sa sortie en 2009 et lors de son adaptation à l’écran (superbement réalisée d’ailleurs) par Tate Taylor en 2011, le prochain paragraphe est pour vous !

L’histoire se déroule en 1960, à Jackson, Mississippi en pleine ségrégation. On y suit l’histoire de Minnie et d’Aibileen, deux bonnes noires qui travaillent depuis un bon bout de temps dans des familles blanches. S’occupant des enfants, du ménage et de la cuisine pendant que leurs employeurs jouent au cartes et sirotent du thé froid au cours de leur réunions de DAR (Daughter of the American Revolution). Mais l’une d’entre elle, Miss Skeeter, diplômée en journalisme et anti-conformiste va briser les tabous et transmettre l’histoire de ces bonnes noires qui s’occupe des enfants blancs comme si c’était les leurs mais qui n’ont pas le droit d’utiliser les mêmes toilettes que leurs patronnes.

Etant très sensible à cette période mouvementée de l’Histoire, ce livre m’a forcément énormément plu… J’ai très rapidement éprouvé une grande empathie pour ce trio de femmes qui tentent de faire changer les choses, j’ai détesté comme il se doit Miss Hilly, j’ai été touché par la petite Mae Mobley que sa maman n’aime pas car un peu trop grosse, un peu trop spontanée, un peu trop enfant en somme…
Malgré le nombre important de page j’ai dévoré ce livre ! Ce qui est très chouette c’est que tout en nous montrant les travers de la ségrégation, le livre ne sombre pas du coté moralisateur et pénible.

Certaines phrases, très souvent lancées par Minnie m’ont fait sourire et parfois même rire alors que certains passages, notamment sur la fin, m’ont énormément touché. Bref ce livre est une réelle petite pépite et je ne peux que vous encourager à le lire ! 😉

Ma note : 5/5


 Et vous ? Avez vous lu un de ces livres ? Dites le moi en commentaire 😉 

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